100 000 morts par an |
Un constat effarant ! Il est difficile en France de connaître, au niveau national, la quantité de personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer. Au début des années 2.000, il était annoncé 80.000 malades reconnus par an. En 2.005 France Alzheimer annonçait 165.000 par an et Monsieur le Ministre dans son discours au mois de janvier 2.006, lors de la mise en place de deux commissions ad hoc, avançait 250.000 nouveaux malades par an. · Estime à 860.000 le nombre de personnes atteintes de la maladie, · Confirme 225.000 nouveaux malades par an, · Affirme une espérance de vie moyenne de 8,5 ans après le début des symptômes. En raisonnant sur ces deux derniers nombres affichés, il apparaît manquant un bon million dans l'estimation de France Alzheimer du nombre de personnes atteintes. Nos Caisses d'Assurance Maladie devraient publier régulièrement des chiffres au niveau national, dans chaque région, et ou chaque département !
Aujourd'hui, il apparaît que le nombre de personnes atteintes, en France de cette maladie, est supérieur au million.10 à 15% ont moins de 60 ans (statistiques Amérique du Nord) la forme la plus agressive.La moyenne de vie est de 10 ans (en Amérique du nord!), ce qui veut dire plus de 100.000 maladesnouveaux par an. (Comprendre l'Alzheimer de Johan Koenig Coste)
Cela veut dire aussi que cette maladie fait en France plus de 100.000 morts par an.
Mieux connaître la maladie ! Les informations trouvées sur la toile nous permettent de mieux connaître la maladie d'Alzheimer. Le site du Canada mérite d'être parcouru, très pédagogique il est compréhensible par tous. Depuis un siècle que la maladie est connue, pas grand chose n'a été fait tant au niveau de la recherche que celui des soins, sinon sur ces dix à quinze dernières années. Certain « vaccin » promu, semble plus d'un coup monté que d'une réalité médicale. Ne serait-il pas temps d'effectuer une vaste étude épidémiologique ? Ne faudrait-il pas arrêter d'effectuer des études sur les populations de plus de 70 ans, atteintes de la forme la plus douce de la maladie, et qui sont les plus institutionnalisées ?
Exigeons un plan global de recherche médicale à la mesure des besoins qui apparaissent de plus en plus importants. Et surtout finançons des équipes qui trouvent. Autrement les coûts supportés par nos organismes sociaux deviendront pharamineux. Plan d’Aups, 6 juillet 2006 |
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